Sur la confiance en soi
« Si j’ai donné autant de pouvoir à mon ex, c’est uniquement parce qu’il s’est intéressé à moi assez longtemps pour que je me fasse des accroires… »
« Si j’ai donné autant de pouvoir à mon ex, c’est uniquement parce qu’il s’est intéressé à moi assez longtemps pour que je me fasse des accroires… »
« Parce que je suis profondément féministe, mais que j’aurais envie d’être avec lui. Parce que je suis rendue au point dans ma vie où je voudrais être en couple, mais que je préfère être seule qu’être avec la mauvaise personne. Pis que ce sont de belles pensées en théorie, mais qu’en pratique, ça s’applique comme de la marde… »
« C’est une sacré victoire pour la paix dans la guerre mentale qui fait rage sous mon crâne depuis que je me suis réveillée avec quelques heures en moins dans ma mémoire il y a presque deux ans… »
« Faut dire que j’éprouve une haine profonde pour ces gens qui passent leur vie à se taire et laisser-faire, mais dont la conscience sociale s’allume ou s’éteint à la moindre directive des médias de masse à la manière d’une guirlande de noël sur minuteur automatique… »
« Si on parle déjà peu des pets et des vagins séparément, en combinant les deux on atteint un tout autre niveau de déni. Tellement qu’on en oublie leur existence. Tellement que j’ai longtemps cru que ce n’était pas tout à fait normal comme phénomène… »
« Il argumente, essaie de me convaincre, avance qu’il trouve ça tellement plus sexy. Je garde mon boutte, je n’ai vraiment aucune envie qu’il m’éjacule dans le visage. Il revient à la charge, encore et encore, tout en continuant ses va-et-vient incessants, encore et encore… »
« Y’a ben fallu que je me rende à l’évidence, quand t’as des poils comme les miens, les gens peuvent pas faire autrement que de les remarquer. Ils sont foncés, ils sont épais et ils poussent vite. Très vite. Mais surtout, ils sont nombreux. Très nombreux… »
« Il termine – finalement! – sa performance en me regardant dans les yeux, dépose le micro et se dirige droit vers moi. Il y a un moment de flottement durant lequel j’oublie complètement le monde qui nous entoure et je suis certaine qu’il va m’embrasser… »
Ça y était, le miracle avait agi! La pilule pouvait maintenant m’en faire baver en sortant son attirail d’effets secondaires.
« Au final, j’ai passé près de deux ans dans la douleur, et encore plus de temps dans la peur de la revivre. Et, sans le savoir, je me suis bousillé le plancher pelvien à force d’être beaucoup trop tendue… »