Le mythe de la première fois
« Et si on décidait qu’on s’en fout? Et si on pouvait chacun décider par soi-même l’expérience qu’on voudrait bien considérer comme notre première fois? »
« Et si on décidait qu’on s’en fout? Et si on pouvait chacun décider par soi-même l’expérience qu’on voudrait bien considérer comme notre première fois? »
« Parfois la douleur était intense, parfois tolérable et d’autres fois très subtile. Ma logique du moment fut d’associer douleur et sexe, comprenant que j’allais toujours avoir des relations douloureuses… »
« « Vas-tu finir par venir? » que je te demande. Tu es froissé, fâché même. Moi aussi. Tu continues tes mouvements égocentriques de va-et-vient. C’est ironique, parce qu’on est censé s’aimer…»
« C’est donc avec un sourire faux que j’ai été immortalisée, tenant à la main un horrible bouquet de fausses fleurs dans une pose toute aussi fausse. Et maintenant, quand je pense à ce tableau soi-disant resplendissant d’esthétisme par son absence de singularité, j’en perçois très clairement le message: une fille c’est fait pour être jolie, un garçon par contre ça peut se permettre d’être intelligent… »
« Eh oui, étant une femme, demeurant pourtant à Montréal au 21e siècle, de nombreux incidents de harcèlement sexuel m’ont poussée à ressentir le besoin d’éviter le regard des hommes et de tenter à tout prix de passer inaperçue afin de ne pas provoquer le moindre commentaire de leur part. »
« Étrangement, malgré ma non-expérience dans le domaine, j’avais une idée très précise de ce à quoi ma première fois devait ressembler… »
« Je déteste profondément cette règle non écrite selon laquelle on ne devrait pas parler de sexualité, et encore moins de celle des femmes. À mon avis, on ne gagne rien et on perd beaucoup à taire ce dialogue… »